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Germanicus
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MessageSujet: Histoire   Histoire Icon_minitimeVen 7 Déc - 20:32

Histoire
La mort de Pompée
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Après la bataille de Pharsale, Pompée, à la recherche d'un refuge et d'un asile, finit par choisir l'Égypte, sur les conseils d'un membre de son entourage. Le jeune roi Ptolémée ne l'accueillerait-il pas, lié "par une dette d'amitié et de reconnaissance", "en raison des services rendus (par lui) à son père (= Ptolémée Aulète)" ? Les événements allaient apporter un cruel démenti à cet espoir.

Informé que Ptolémée était à Péruse avec une armée pour faire la guerre à sa soeur, il fit arrêter là son navire et envoya prévenir le roi de son arrivée et lui demander asile. Ptolémée était alors très jeune, et celui qui dirigeait toutes les affaires, Pothin, assembla le Conseil, formé des personnages les plus puissants (cette puissance, il la conférait à qui il voulait). Il invita chacun d'eux à exprimer son opinion. C'était pitié de voir délibérer sur le sort de Pompée le Grand l'eunuque Pothin, Théodote de Chios, engagé et rétribué comme maître de rhétorique, et l'Égyptien Achillas, car tels étaient les conseillers les plus éminents, choisis parmi les serviteurs attachés à la chambre et à l'éducation du roi, et voilà le tribunal dont Pompée, dans son navire, à l'ancre loin de la côte, attendait le verdict, alors qu'il jugeait indigne de devoir son salut à César ! Les avis furent extrêmement différents : les uns voulaient chasser Pompée, les autres le faire venir et l'accueillir. Mais Théodote, désirant faire montre de son art oratoire et de son talent, opina que ni l'une ni l'autre de ces deux conduites n'était sûre : s'ils le recevaient, ils auraient César pour ennemi et Pompée pour maître ; s'ils le repoussaient, Pompée leur en voudrait de l'avoir écarté, et César de l'avoir soustrait à sa poursuite ; le mieux était donc, selon lui, d'aller chercher Pompée et de le tuer, car ainsi ils feraient plaisir à l'un et n'auraient pas à craindre l'autre. Et il ajouta, dit-on, en souriant : "un cadavre ne mord pas."
Le conseil ratifia cet avis et chargea Achillas de l'exécution. Il prit avec lui un certain Septimius, qui jadis avait servi comme officier sous les ordres de Pompée et un centurion nommé Salvius, ainsi que trois ou quatre matelots, puis il se rendit en barque au vaisseau de Pompée, où les plus considérés de ses compagnons de route étaient montés pour voir ce qui allait se passer. Quand ils s'aperçurent qu'au lieu d'une réception royale, brillante et conforme aux espérances de Théophane, quelques hommes seulement s'avançaient sur une seule barque de pêcheur, ils soupçonnèrent qu'on faisait de lui peu de cas et lui conseillèrent de faire virer de bord le navire et de regagner la haute mer, tandis qu'on se trouvait encore hors de portée des flèches. Mais, à ce moment, la barque approchait et Septimius se leva pour saluer Pompée en latin du titre d'Impérator. Achillas le salua à son tour en grec et l'invita à passer dans la barque, alléguant qu'il y avait beaucoup de vase et que la mer encombrée de sable n'était pas assez profonde pour porter une trière. En même temps, on voyait des navires du roi qui appareillaient et des soldats qui garnissaient le rivage, de sorte qu'il était impossible, même si l'on changeait d'avis, de s'échapper. En outre, c'eût été fournir aux meurtriers par cette méfiance une justification de leur crime. Pompée embrassa Cornélia (= sa femme), qui, par avance pleurait sa mort, et désigna pour descendre avec lui dans la barque deux centurions, un de ses affranchis, Philippus, et un esclave nommé Scythès, puis au moment où Achillas, de la barque, déjà lui tendait la main, il se retourna vers sa femme et son fils (=le plus jeune, Sextus) et dit ces vers iambiques de Sophocle :
"Quiconque va trouver un tyran devient son esclave, même s'il est venu libre."
Ce furent là les dernières paroles qu'il dit aux siens avant de passer dans la barque.
Comme la distance de la trière à la côte était assez grande et qu'aucun de ceux qui naviguaient avec lui ne lui adressait un mot d'amabilité, il jeta les yeux sur Septimius et lui dit : "Il me semble te reconnaître ; n'es-tu pas un de mes anciens compagnons d'armes ?" Septimius se contenta de faire un signe de tête affirmatif, sans dire un mot, sans lui témoigner aucun bon sentiment. Il se fit de nouveau un profond silence, pendant lequel Pompée, qui tenait à la main un petit rouleau où il avait écrit en grec un discours qu'il avait préparé pour Ptolémée, se mit à relire le texte. Lorsqu'ils arrivèrent près de la terre, Cornélia, en proie à une vive inquiétude, regardait toujours avec ses amis du haut de la trière ce qui allait se passer, et elle commençait à se rassurer en voyant beaucoup d'officiers du roi s'assembler vers le lieu du débarquement, comme s'ils voulaient saluer Pompée et lui rendre hommage. À ce moment, comme il prenait la main de Philippus pour se lever plus facilement, Septimius, par derrière, lui passa son épée au travers du corps, et, après lui, Salvius, puis Achillas dégainèrent. Et lui, ramenant des deux mains sa toge sur son visage, sans rien dire ni faire d'indigne de lui, mais en poussant un gémissement, il subit fermement leurs coups. Il était âgé de cinquante-neuf ans, et il finit sa vie le lendemain du jour anniversaire de sa naissance [...] Les assassins coupèrent la tête de Pompée et jetèrent hors de la barque son corps nu, qu'ils abandonnèrent à ceux qui désiraient ce genre de spectacle.
(Philippus et) "un Romain déjà vieux" [...] qui avait fait ses premières campagnes sous les ordres de Pompée", édifient un bûcher sur lequel ils brûlent le cadavre de Pompée.

Plutarque, Vie de Pompée


Histoire P03_pompeius


La mort de Jules César

Lorsqu'il s'assit, les conjurés l'entourèrent, sous prétexte de lui présenter leurs hommages. Tout à coup Tillius Cimber, qui s'était chargé du premier rôle, s'approcha davantage comme pour lui demander une faveur; et César se refusant à l'entendre et lui faisant signe de remettre sa demande à un autre temps, il le saisit, par la toge, aux deux épaules. "C'est là de la violence," s'écrie César; et, dans le moment même, l'un des Casca, auquel il tournait le dos, le blesse, un peu au-dessous de la gorge.

César, saisissant le bras qui l'a frappé, le perce de son poinçon, puis il veut s'élancer; mais une autre blessure l'arrête, et il voit bientôt des poignards levés sur lui de tous côtés. Alors il s'enveloppe la tête de sa toge, et, de la main gauche, il en abaisse en même temps un des pans sur ses jambes, afin de tomber plus décemment, la partie inférieure de son corps étant ainsi couverte.

Il fut ainsi percé de vingt-trois coups: au premier seulement, il poussa un gémissement, sans dire une parole. Toutefois, quelques écrivains rapportent que, voyant s'avancer contre lui Marcus Brutus, il dit en grec: "Et toi aussi, mon fils!" Quand il fut mort, tout le monde s'enfuit, et il resta quelque temps étendu par terre. Enfin trois esclaves le rapportèrent chez lui sur une litière, d'où pendait un de ses bras.


Suétone, Vies des XII Césars "Jules César"




Histoire Br.Museum_Bust_ii


Dernière édition par le Mer 16 Jan - 6:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Histoire   Histoire Icon_minitimeSam 8 Déc - 14:14

Paris à l'époque des Romains, il s'agit du quartier Latin (St Michel) et Lutèce (île de la cité)

Histoire Ville_he_acc-08

Pour plus d'Information:

http://www.paris.culture.fr/
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MessageSujet: Re: Histoire   Histoire Icon_minitimeSam 8 Déc - 14:57

Archéologie virtuelle:

Rome Reborn 1.0: http://www.romereborn.virginia.edu/


Histoire 542903745_b416b65753_o

Histoire Rome%20reborn2




Altair4: http://www.altair4.com/

http://fr.youtube.com/watch?v=lij59497MBs

http://fr.youtube.com/watch?v=6M1hZ-AOc0I
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MessageSujet: Re: Histoire   Histoire Icon_minitimeMar 8 Jan - 19:27

Voiçi un site qui montre le forum Romanum (le vrai) en virtuel!!!! I love you
un lieu culte dans l'antiquité!!

http://dlib.etc.ucla.edu/projects/Forum/timemap
http://dlib.etc.ucla.edu/projects/Forum/panoramas/188%2C267%2C18

Et pour finir un site expliquant la nature, les coutumes...etc de chaque civilisation! vous n'avez plus qu'à choisir Smile

http://www.cliolamuse.com/
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MessageSujet: Re: Histoire   Histoire Icon_minitimeMer 16 Jan - 6:02

Le dernier discours de Brutus

(source wikipedia)


Marcus Junius Brutus (vers 85 av. J.-C. - 23 octobre 42 av. J.-C.) est un sénateur romain, juriste et philosophe de la fin de la République, fils de Servilia, la maîtresse de Jules César, auquel il donna le coup fatal, en le poignardant le 15 mars 44 av. J.-C.. Jules César aurait alors dit en grec « καὶ σύ, τέkνον; » (Kaì sú, téknon ?, en latin Tu quoque, Brute, fili mihi ?), signifiant « Toi aussi, mon fils ? ».

Origine
Brutus prétendait descendre de Lucius Junius Brutus qui en -509, après le viol de Lucrèce, renversa le dernier roi de Rome, Tarquin le Superbe et, de ce fait, fonda la République romaine. Il est le fils de Marcus Junius Brutus, partisan de Marius, et de Servilia Caepionis, demi-sœur de Caton d'Utique, et naquit en 85 av. J.-C.


Biographie
Brutus passa une grande partie de sa jeunesse en Grèce à étudier la philosophie.

Intellectuel, agissant après une grande réflexion, il suivit le parti de Pompée dans la guerre civile (malgré le fait que Pompée fit exécuter son père lorsque Marcus était tout enfant), et combattit à la bataille de Pharsale (48av), pensant que c'était dans ce parti qu'il serait le plus utile à Rome. César, qui l'aimait, et qui, même, disait-on, le considérait comme son propre fils l'appela auprès de lui après sa victoire, et le combla de faveurs. Ces faveurs « intéressées » ne l'empêchèrent pas de garder ses idéaux républicains et de vertu. Ne voyant qu'une solution afin de sauver la République romaine d'un déclin d'ores et déjà amorcé, Brutus décida par fidélité aux principes républicains de former un coup d'État « légaliste » contre le dictateur. Les meneurs de l'assassinat de César attribuèrent à Brutus le rôle de fidèle poursuivant des traditions familiales en dépeignant César comme avide du titre de roi et de l'autorité royale.

César, au moment de mourir, le voyant au nombre des conjurés, s'écria : « Et toi aussi, mon fils? » Après ce meurtre, Brutus, poursuivi par Marc Antoine, se réunit à Cassius, et livra bataille à Marc Antoine et à Octave dans les plaines de Philippes en Macédoine.

Il fut vaincu, et, avec Cassius, se suicida de désespoir. On dit qu'il s'écria en mourant le 23 octobre 42 av. J.-C.: « Vertu, tu n'es qu'un nom » ; mais cette parole désespérante n'a rien d'authentique, et « les mœurs ne sont que des mots ». Sa veuve, Porcie, la fille de Caton d'Utique, se suicida en avalant des charbons ardents, dès qu'elle connut la nouvelle de cette mort: Robert Garnier a composé une tragédie sur ce sujet : Porcie (1568).

Brutus cultivait un très grand intérêt pour les lettres et la philosophie. Il est courant de songer qu'il embrassa le stoïcisme, mais il se situait en fait dans l'héritage de Platon et de l'Académie et put y puiser des raisons d'intervenir contre César. Il avait composé un éloge de Caton d'Utique et d'autres ouvrages qui ne nous sont pas parvenus, en particulier un De virtute et un De patientia - il ne reste toutefois de lui que quelques lettres à Cicéron et à Atticus. Cicéron lui avait dédié son traité De claris oratoribus. Plutarque a écrit sa Vie.

Brutus s'exprimant à ses troupes, pour la dernière fois :
« Ce m'est une très grande joie, en cet instant, de constater que je n'ai été trahi par aucun de mes amis. Si j'avais des reproches à faire, je n'en ferais qu'à la Fortune. Non pour moi, mais pour ma patrie. Car je m'estime, pour ma part, plus heureux que nos vainqueurs. Dans le passé comme aujourd'hui, oui, je suis plus heureux qu'ils ne le seront jamais. Je laisserai au moins une réputation de vertu. De cela, ils ne triompheront jamais par les armes. Et tout leur argent ne parviendra pas à la ternir cette vertu. Ils ne pourront empêcher la postérité de voir en eux des individus méchants et injustes, qui auront mis à mort des hommes de bien, loyaux et justes, dans le but d'usurper un pouvoir auquel ils n'avaient aucun droit. Quant à vous, vous avez tenté la Fortune. S'il vous reste une chance de faire la paix avec nos ennemis, saisissez-la et pensez à vous conserver. Allez-vous-en, maintenant. »

Homme d'honneur, de conviction, imprégné d'un idéalisme hors du commun et d'une vertu sans faille, Brutus fera donc don de sa vie pour la République romaine, qui s'achèvera cependant avec sa mort.

Dion Cassius , 47, 49 :

« Renonçant à sauver sa vie et croyant indigne de lui d’être pris, il se réfugia, lui aussi, dans la mort. Après s’être écrié, comme Hercule : " malheureuse vertu ! tu n’étais qu’un mot ; je te cultivais comme une réalité, et tu étais l’esclave de la fortune " ; [...] Il pria un de ceux qui se trouvaient avec lui de le tuer. »


Histoire Brutus
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